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Gravières dans la Marne

Dans la Marne : il y a déjà bon nombre de gravières du côté de Fismes, mais aussi vers Condé.
Depuis quelques temps on voit arriver des entreprises de la région parisienne, l’Yonne, etc. qui demandent des autorisations d’exploiter des gravières.
Bien ou mal ? 
Pourquoi viennent ils par chez nous ? Parce qu’il n’y a plus de ressources dans leurs région d’origine.
Pourquoi, parce qu’on consomme trop. Exemple : quand on construit, on voit que toute la terre est retirée et remplacée par des dépôts de grève ou autre matériau, même très largement autour de la maison.
Ensuite on va bâcher, puis recouvrir d’une fiche couche de terre végétale. Il y a sans doute plein de bonnes raisons à ça.

Sont elles bonnes ?

Peut on faire autrement ?

Alerte sur le sable:

Le verre, les puces électroniques ainsi que le vin, la lessive, le dentifrice, le papier, les pneus et bien d’autres produits, sont issus du sable ou de ses minéraux.
Le sable est devenu l’une des ressources naturelles les plus utilisées au monde, derrière l’air et l’eau.
A l’instar du pétrole et du gaz, le sable est une ressource non renouvelable. Alors que les carrières de sable sont épuisées, il est impossible d’utiliser le sable du désert, qui est trop lisse et trop fin, ne convenant pas à la construction.
Quant à l’extraction du sable des rivières, cela provoque des crues, des inondations, et de la pollution. 
L’industrie se rabat sur l’extraction du sable marin, malgré ses impacts néfastes.
Les constructions humaines provoquent un déséquilibre géant aggravant l’érosion naturelle. Car le sable des plages ne vient pas de la plage elle-même ; il se crée à l’origine du cours d’eau, de sa source puis se façonne le long de la rivière pour se jeter dans la mer et s’étendre sur les côtes.
Mais en construisant des barrages sur les fleuves et les rivières, le cycle de création du sable est bloqué. En s’accumulant derrière le barrage, le sable ne peut donc plus ré-alimenter les plages.
Or, il ne faut pas oublier que le sable nous sert lui-même de barrage contre la mer. Si rien n’est entrepris, et si la mer monte d’un mètre seulement, comme c’est annoncé, près de 100 millions de personnes en seraient affectées.
En France, un mouvement de lutte s’est fait connaître afin de préserver le sable breton de ce phénomène. Le Peuple des dunes est une association qui mène d’arrache-pied ce combat pour la protection des ressources sablières de la baie de Lannion.
Consommation de sable par habitant en France 6,2 tonnes et en certaines régions comme la Bretagne :10 tonnes p/ hab.
Malheureusement, si la France a tant besoin de sable, c’est en partie parce que le recyclage du béton, pourtant possible, est très faible: à peine 10% du matériau utilisé, tandis que le secteur du bâtiment et des travaux publics produit 343 millions de tonnes de déchets (5,5 tonnes par habitant).
Rien qu’en 2004, le Royaume-Uni et l’Allemagne produisaient environ 6 fois plus de granulats de recyclage que la France.
Les perspectives de développement sont donc bien réelles… et éviteraient de devoir s’attaquer au littoral.